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Proposition pour la représentation des données de population». Citylife Dans le présent article, seuls les données et les résultats qui portent sur les entrepôts, comparés aux logements individuels, seront présentés. La représentation en anamorphose illustre aussi le déséquilibre entre l’Ouest et l’Est de la région parisienne dans la construction d’entrepôts (fig. 10), déséquilibre plutôt inverse pour les logements individuels (fig. 13). Ce déséquilibre est avant tout à l’œuvre à l’échelle de l’Île-de-France où la Seine-et-Marne, l’Essonne et le Val-d’Oise atteignent une taille considérable par le processus d’anamorphose à comparer avec celle, minorée, des Yvelines (fig. 10). La Normandie apparaît alors dans la continuité des Yvelines, marginalisée en termes de poids logistique, à l’exception du port du Havre, bien visible. La construction de cet immobilier logistique est une forme d’urbanisation: celle d’entrepôts en zones d’activités économiques situées en périphérie des villes. Si la simple observation des périphéries urbaines en France indique une participation de l’immobilier logistique à «la ville franchisée» (Mangin, 2004), on peut toutefois s’interroger sur sa participation au mouvement global de périurbanisation.

Au loin s'étire l'Arche de la Défense, premier quartier d'affaires de France. Rive gauche, les belles boutiques sont rue de Sèvres et dans le quartier autour du Bon Marché. Les zones de forte concentration des entrepôts (valeurs hautes significatives) sont situées au cœur et à l’est de la région Île-de-France mais également dans le Nord-Pas-de-Calais, en Haute-Normandie autour du Havre, Gonfreville-l’Orcher et Saint-Vigand ou encore en région Centre, à Meung-sur-Loire, Saran ou Fleury-les-Aubrais. A l'instar du 12ème qui a vu pousser un quartier sur les anciens entrepôts plusieurs grands projets sont en cours. Paris ne faillit pas la règle qui a cours pour toutes les villes de l'hémisphère Nord. Pour remédier à cette pénurie, la ville de Paris va inciter les propriétaires de biens vacants à mettre leurs appartements en location dans le cadre du nouveau "Programme de l'habitat" (PLH). Bus, métro, RER, Vélib' & taxi assurent les transports au coeur de la ville : une occasion de plus de se faire des amis à Paris.

Le marché immobilier est tendu à Paris. A Paris, vivre en appartement est la règle. Les sept arrondissements sont autant d'opportunités pour chercher un appartement ou pour investir. Pour cela, la périurbanisation doit être appréhendée dans toute la richesse de sa polysémie (Roux, Vanier, 2008). Elle est d’abord l’urbanisation des périphéries à l’échelle des agglomérations urbaines et des grandes régions urbaines, telles que le Bassin parisien. Différentes échelles de la périurbanisation logistique doivent donc être distinguées, ce que ne permet pas le seul usage du ZAUER. À cette échelle, la question du développement logistique est posée, y compris politiquement, notamment parce que les conséquences du caractère conflictuel reconnu à cette urbanisation peuvent poser problème. À leurs pieds, le 15ème arrondissement est aujourd'hui un quartier très familial et très couru pour ses commerces. A l'Ouest le 8ème et 16ème arrondissement restent de très belles adresses qui ont séduit beaucoup d'entreprises. Les quartiers aisés et les banlieues chics sont à l'ouest (et plutôt au Sud). La grande masse verte à l'Ouest c'est le Bois de Boulogne. C'est d'ailleurs la plus grande zone commerciale d'Europe.

C'est notamment le cas dans le 10ème et le 11ème dans les quartiers Bastille, Oberkampf et Canal Saint Martin. De plus Le "Grand projet de renouvellement urbain" (GPRU), a en effet pour but d'améliorer le cadre et les conditions de vie de certains quartiers. Les quartiers populaires et artisanaux sont à l'est (et plutôt au Nord). Gare du Nord (Vers le Nord de la France et l'Europe vers Bruxelles & Londres), Gare de L'Est (TGV ESt, l'Allemagne et la Suisse), Gare de Lyon (Pour le Sud est de la France) et Gare Montparnasse (Pour la Bretagne et le Sud Ouest). Aménager la France en 2020. Contribution de l’État à de nouveaux enjeux interrégionaux. Bien que le grand Bassin parisien soit présenté comme l’une des échelles de la métropole parisienne (Gilli, 2008), il en existe trois définitions proches mais concurrentes (fig. 1). La plus ancienne est celle réalisée conjointement par la Datar et l’Insee en 1967 dans le cadre du découpage de la France en huit grandes zones d’études et d’aménagement (ZEAT). Qu’ils soient organisés par les industriels ou les distributeurs mêmes, ou bien externalisés à un marché de spécialistes, ces réseaux sont déployés par des entreprises. La cartographie des zones d’agrégation spatiale en entrepôts, issue de l’indice (I) de Moran (Anselin, 1995), identifie les concentrations dans l’espace de valeurs de surfaces hautes (et basses) significatives ou aberrantes par rapport à leur voisinage (fig. 5). Elle met en évidence les zones de départ du processus de concentration.